AMOUR DE SOI ET COMPASSION
Nous vivons une période d’incertitude qui crée beaucoup de stress pour bon nombre d’entre nous.
Bien qu’on l’ait qualifié de « mal du 21ème siècle », le stress n’est pas une maladie. C’est une réponse de l’organisme qui cherche à s’adapter à une menace, qu'elle soit réelle ou supposée.
Dans notre pays en tout cas, nous n'avons plus à craindre de nous faire attaquer par une bête sauvage ou qu’un ennemi envahisse notre village, pille et brûle tout sur son passage.
Les dangers de notre époque sont différents, mais pour notre cerveau reptilien (la partie qui a pour mission de nous maintenir en vie à tout prix) ils sont tout aussi effrayants et réels.
Il n'a pas évolué, il ne s'est pas adapté à la vie "moderne", et tout ce qu'il ne comprend pas lui semble dangereux : la circulation automobile, un chef qui s'énerve, des enfants qui crient, les nouvelles terribles dont nous abreuvent les médias...
Résultat de son "travail" : nous sommes inquiets de ce qui se passe, nous avons tendance à nous crisper, à nous raidir, ce qui peut provoquer des douleurs. Notre corps s’adapte, il fait face, encore et encore.
Mais ces stimulations répétées finissent par l’épuiser, notre système immunitaire se fragilise, et nous devenons vulnérables à des tas de petits et gros bobos.
Vous savez de quoi je parle : ce rhume qui ne guérit pas, cette douleur qui ne passe pas, ces inquiétudes à propos de la situation sanitaire, de vos enfants, de votre conjoint, de votre boulot, etc. qui nuisent à la qualité de votre sommeil, quand elles ne vous empêchent carrément pas de dormir.
Comme vous dormez mal, vous vous réveillez fatigué(e), vous devenez irritable, tout vous agace.
Vous vous sentez patraque sans être vraiment malade, vous ressentez un état de faiblesse qui se prolonge un peu trop longtemps, vous n’avez pas le moral…
C’est vrai, depuis plus d'un an maintenant il est difficile de rester jovial et de ne pas se faire de souci.
Comme beaucoup, je suis aussi passée par une phase de gros ras le bol, envie de rien, voire de moments de « à quoi bon ».
Ce qui n’a pas manqué de m’interpeller, ce n’est pas « moi » ça !
Et alors je me suis souvenue que nous ne pouvons changer ni les événements, ni les personnes qui nous entourent ni les situations dans lesquelles nous sommes.
La seule maîtrise que nous ayons est notre réponse/réaction à ce qui se passe autour de nous.
Alors que faire ?
La solution est de prendre mieux soin de nous pour être plus forts/fortes pour faire face à cette avalanche de difficultés et de mauvaises nouvelles.
Mais savons-nous le faire ?
Est-ce que nous savons nous faire du bien, nous ménager, nous protéger de ce qui nous « empoisonne la vie »?
Il y a quelques temps, j’ai lu un petit texte qui m’a fait l’effet d’un coup de poing, tellement c’était simple et logique.
Il s’intitule : « Comment mieux prendre soin de soi en 11 étapes »
Si quelque chose ne vous semble pas juste, ne le faites pas.
Dites exactement ce que vous avez à dire.
N'essayez pas de faire plaisir à tout le monde tout le temps.
Faites confiance à votre instinct.
Ne dites jamais de mal de vous-même.
N'abandonnez pas vos rêves.
N'ayez pas peur de dire NON.
N'ayez pas peur de dire OUI
Soyez gentil(le) avec vous-même.
Laissez de côté ce que sur quoi vous n'avez pas de contrôle.
Éloignez-vous autant que possible des drames et de la négativité.
C'est presque simplissime et en même temps tellement profond.
Alors je me suis interrogée : est-ce que je respecte ces quelques règles très simples ?
Je dois reconnaître que la réponse est non.
Bon, ça c'est fait. je n'en suis pas fière, mais bon, voilà quoi…
Dans le prochain post, je proposerais quelques pistes de réponse à la question suivante : qu’est-ce qu’il faudrait pour que je prenne mieux soin de moi ?